l'enquête sur
la population
de Charleville
l'enquête sur
la population
de Charleville
du XVIIe siècle
à la fin du XIXe siècle
Connexions carolopolitaines
Espace, Population, Patrimoine
l’enquête sur la population de Charleville du XVIIe au XIXe siècle est un projet collectif,
aux ambitions aussi bien scientifiques que patrimoniales et civiques.
Elle s’appuie sur une alliance forgée dès l’origine entre des institutions scientifiques :
– le Centre Roland Mousnier (UMR 8596), le Centre National de la Recherche Scientifique
Sorbonne Université, l’Université d’Artois –
et des partenaires ardennais, qu’il s’agisse d’acteurs publics,
comme la mairie de Charleville-Mézières, ou de sociétés savantes.
Ce partenariat formalisé par des conventions encourage le développement
de la recherche scientifique ; il entend aussi favoriser la diffusion du savoir historique
sur la population et le patrimoine de Charleville auprès des acteurs institutionnels
et des habitants.
L'enquête tire profit de l'exceptionnelle collection de recensements annuels des habitants de Charleville, conservés pour une période allant de la fin du XVIIe au début du XXe siècle. Cette collection archivistique, unique en Europe pour une période aussi longue, autorise un suivi nominatif des habitants de la ville.
Elle met en place :
Une base de données sociodémographique
elle permet d’associer à l’échelle individuelle
les informations issues des recensements annuels
avec celles fournies par un spectre varié d’autres sources,
dont les registres paroissiaux d’Ancien Régime et
les registres d’état civil du XIXe siècle.
Un système d’information géographique (SIG) 2D et 3D
Les données socio-démographiques sont également mises en relation avec des données spatiales
(Système d’Information Géographique)
extraites des relevés contemporains et des différents
plans de la ville réalisés entre le XVIIe et le XIXe siècle.
Ce couplage innovant permet d’articuler
l’histoire socio-démographique de la ville avec celle
de son urbanisme et de son patrimoine.
Baptisée
Connexions Carolopolitaines
Espace, Population, Patrimoine
Depuis 2019, le projet constitue
à l'heure actuelle la principale
enquête de démographie
historique urbaine
en cours dans le cadre français.
Les champs thématiques couverts par l’enquête sont multiples. Il s’agit non seulement de comprendre l’histoire sociale, démographique, urbanistique et patrimoniale de la cité fondée en 1606 par Charles de Gonzague, mais encore, à travers elle, de disposer d’un terrain d’enquête idéal et unique pour des recherches plus larges sur les mutations des sociétés urbaines en France et en Europe du Nord-Ouest entre l’époque moderne et le XIXe siècle.
Une plateforme de consultation en ligne de données
Ce portail donne accès aux bases de données thématiques de l’enquête.
Ce portail en accès libre propose une visualisation dans l’espace de cartes géolocalisées et de données thématiques. Des croisements et consultations permettent d’affiner les requêtes.
Ce portail met les sources historiques à la disposition des publics académiques comme du grand public. Il propose plusieurs collections de cartes historiques et d’archives, dont des registres de recensement ou des actes baptismaux.
Un projet collaboratif
Connexions Carolopolitaines Espace, Population, Patrimoine met en valeur le patrimoine urbain,
y compris dans sa dimension touristique, et constitue une aide à l’action publique.
Une convention a été signée entre le CNRS et Sorbonne Université,
à travers le Centre Roland Mousnier (UMR 8596), et la mairie de Charleville-Mézières,
afin de soutenir les travaux de l’équipe de recherche
et d’encourager les interactions avec les habitants.
Un autre regard sur le patrimoine
scientifiques et développer les liens avec les habitants en les aidant à voir autrement le patrimoine dans lequel ils vivent.
Un apport de savoirs et techniques
Le projet Connexions Caropolitaines. Espace, Population, Patrimoine réalise des reconstitutions 3D d’éléments du patrimoine urbain, en se proposant de les relier aux données historiques disponibles en termes de démographie et d’occupation matérielle de l’espace.
L’association naissante avec le Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB) et les Archives nationales représente un fort potentiel de développement de cette technologie, tant pour les chercheurs de l’enquête que pour le grand public.