Malgré la surveillance de la monarchie française sur l’urbanisme parisien, les grands projets d’embellissements du siècle des Lumières demeurent inachevés, partiels et sans cohérence. En effet, la marge de manœuvre de la monarchie est très limitée. Elle se heurte à la force des habitudes constructives, mais aussi à la faiblesse du personnel affecté à la police des bâtiments et de la voirie. La principale faiblesse de la monarchie française demeure d’ordre juridique et financier. En effet, l’arsenal législatif ne permet pas vraiment de procéder à des expropriations efficaces; il faut donc se contenter d’agir à l’occasion de reconstructions, pour obtenir, par exemple, des alignements de façades au coup par coup. Toute démolition autoritaire se heurte à la résistance des propriétaires, à l’imbrication complexe des seigneuries foncières et au montant des indemnités qu’il faut verser.
Location is an important aspect of retailing, and London entrepreneurs recognized it as early as the 1560s in building exchanges to house a collection of shops, taking them off the street. These shopping centres created a special shopping environment: shelter, safety, and shop agglomeration. Soon shoppers put on their own social display there, a further shopping attraction. Up to five of these centres existed in late seventeenth-century London, capturing about half of all shops. But the reputation of these facilities declined over time, the institution of shopping 'mall' apparently not continued or emulated again until the twentieth century.
Les parlements d’Ancien régime ont longtemps été considérés comme des opposants à la monarchie administrative et centralisatrice qui souhaitait unifier la France. Mais depuis quelques années, leur rôle est réinterprété.
Une équipe internationale d’historiens et de juristes contribue ici au renouvellement des recherches sur les cours souveraines du XVIIIe siècle. Estimant que la France avait une constitution coutumière bien avant 1791, ils soulignent leur dimension représentative et analysent différemment leurs activités, procédures et discours. Les réformes fiscales, les remontrances et les lits de justice constituent des études de cas privilégiées. Ces moments d’affrontement permettent de saisir la mécanique parlementaire sur le vif et de renouer les fils ténus d’une culture politique associant le roi, la loi et la nation avec en leur centre l’opinion publique. À l’échelle du XVIIIe siècle, se pose ainsi la question d’un proto constitutionnalisme.
Incapable de dissimuler une origine bourgeoise, mais capable au sommet de rivaliser avec les ducs, telle apparaît au xviiie siècle la société des cours supérieures de Paris, fort représentative des paradoxes de corps de Pancien régime. Le Bureau des finances et le Châtelet, qui ne sont pas des compagnies souveraines, appartiennent toutefois au même milieu. Ce monde des grands robins est cependant loin d'être homogène : il est intéressant, et peut-être nouveau, de rechercher sa hiérarchie interne. Une fois considérées la noblesse des magistrats, la date de leur entrée en charge, la variété de leurs carrières et l'importance de leurs groupes dynastiques, on aboutit au classement suivant des « cours » parisiennes : 1) le Parlement, 2) la Chambre des comptes, 3) le grand conseil et la Cour des aides, 5) le Bureau des finances, 6) le Châtelet, 7) la Cour des monnaies.