Thèse de doctorat en Histoire
Sous la direction de Brigitte Marin.
Soutenue le 01-10-2011
à Aix-Marseille 1 , dans le cadre de Ecole Doctorale Espaces, Cultures, Sociétés (Aix-en-Provence) .
Le jury était composé de Brigitte Marin, Jean Boutier, Vincent Milliot, Livio Antonielli, Vincent Denis, Henri Michel.
Les rapporteurs étaient Jean Boutier, Vincent Milliot.
Paris, capitale de la monarchie absolutiste, posa, dans sa matérialité même, des problèmes d’ordre public aux pouvoirs politiques. Ces problèmes, démographiques, hygiéniques, de circulation et d’organisation sociale (une mobilité accrue), entraînèrent la création d’une institution spécialisée dans la « police » de la ville : la Lieutenance de police. Cette institution, de 1666 à 1789, s’attacha à résoudre les désordres urbains matériels et sociaux, et pour cela déploya des dispositifs policiers nouveaux, pour lesquels elle mobilisa les savoirs du temps tout en en produisant elle-même (plus empiriques). C’est également dans les pratiques des agents sur le terrain que l’on trouve la réalité de ce qu’était la police d’Ancien Régime, qui consista avant tout à occuper l’espace urbain, à le marquer et à l’aménager à la marge afin de produire la sûreté et la propreté des rues. En ce sens, la prise en compte de la réalité urbaine invite à croiser histoire urbaine et histoire de la police.
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